Equipe
Le sans titre est un collectif d’artistes-commissaires composé de Cécile Azoulay, Cécile Babiole et Julie Morel, basé à Montreuil (93), Paris (75) et Briant (71).
Après différents projets de commissariat et de programmation au sein de lieux autogérés, d’espaces d’art et d’institutions (Plateforme, Géographies Variables, incident, Upgrade! Paris, Écoles supérieures d’art…), et poursuivant chacune sa pratique artistique, ces trois artistes se sont constituées en collectif pour travailler les enjeux, principes et formes de l’exposition et de diffusion.
Cécile Azoulay
Elle est diplômée de la Glasgow School of Art en Ecosse et de l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Lyon. De 2010 à 2013 elle a co-organisé les expositions et évènements à la galerie Plateforme à Paris.
Son travail confronte anecdotes, mythes, botanique, théories du complot, exploration, cartographie, pseudo-science… Un zoo désert, des néons mourants, une tulipe symptomatique du CAC40, la lune sans drapeau, autant d’images que Cécile Azoulay façonne pour donner à voir des mythes contemporains désenchantés, déviés de leurs trajectoires, proches de la mécanique nostalgique de l’uchronie.
Son travail a été exposé en France et à l’étranger (Centre d’Art Tramway à Glasgow, Creux de l’Enfer à Thiers, MAC à Birmingham, James Taylor Gallery à Londres…). Hermès a subventionné la production d’une de ses œuvres à l’occasion d’une carte blanche pour la réouverture des Musées Gadagne à Lyon. Elle a pris part à de nombreuses résidences notamment à ArtLAB (Venise), GlogauAIR (Berlin), HotelMariaKapel (Amsterdam), La Générale (Paris). Elle s’investit régulièrement dans du commissariats d’exposition et d’évènements comme à l’Espace Oscar Niemeyer avec Cité Paysage ou encore Flagpole ou Humal / Animain à la galerie Plateforme. En parallèle, elle coordonne la communication (relation presse, éditoriale, graphisme) pour des agences d’architectures.
Cécile Babiole
Membre de la galerie Plateforme à Paris elle a programmé les rencontres mensuelles User Friendly consacrées aux arts numériques.
De la musique industrielle dans les années 80 (au sein du groupe Nox) aux arts électroniques et numériques aujourd’hui, le travail de Cécile Babiole évolue de manière transversale, croisant les circuits de la musique et des arts visuels. Loin d’une pluridisciplinarité de mise, c’est le passage d’un langage à un autre, la contamination d’un code par un autre, ou encore l’import/export de concepts ou de processus qui sous-tendent sa pratique.
Qu’elles apparaissent dans l’espace public (rue, autobus) ou privé (galeries, salles de concert), ses installations et performances interrogent avec singularité et ironie nos systèmes de représentation et nos technologies.
Son travail est exposé internationalement (Centre Pompidou, Mutek Montréal, Fact Liverpool, MAL Lima…) et a été distingué par de nombreux prix : Ars Electronica Linz, Festival de Locarno, Villa Médicis hors les murs, Transmediale Berlin…
Julie Morel
Membre du collectif incident elle co-organise notamment les sessions The Upgrade! Paris et coordonne le projet Géographies Variables. Elle est aussi enseignante en école d’art (EESABretagne).
Julie Morel se définit volontiers comme une artiste du net, appréhendé à la fois comme l’espace, l’objet et le média de ses créations. Elle y développe et y ancre le récit de son œuvre, qui se tisse au jour le jour dans les ramifications de ses multiples projets de recherche, de création et de commissariat. Transversale, sa pratique est alimentée par une volonté d’interroger les relations quotidiennes qu’entretient l’Homme avec la technologie; ses propositions plastiques et graphiques, souvent liées à l’histoire de l’art conceptuel, sont dirigées vers la textualité : le texte en tant qu’il est écrit.
Elle expose régulièrement son travail en France ou à l’étranger (dernières expositions : Centre Georges Pompidou, Glasgow Sculpture studio, BBB centre d’art Toulouse, Maison Populaire & Instants Chavirés). Son implication artistique se prolonge par le développement de programmes de résidences (Géographies variables – échanges France-Québec, l’enclos du port, Incident.res) et de projets de commissariat (co-programmation The Upgrade! Paris, Auto-archivage immédiat comme œuvre). En 2013, elle est en résidence à la Gaité Lyrique et enseigne un cours à Science Po Paris. Julie Morel travaille ponctuellement avec Marks Blond Art Space (Berne, Suisse).